Sobriété numérique

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1 Qu’est-ce que la sobriété numérique

La sobriété numérique consiste selon Frédéric Bordage et l’association GreenIT.fr (2008) à « modérer ses usages et à concevoir des services numériques plus sobres ». Ce concept vise ainsi à adopter une utilisation plus responsable et raisonnée des technologies numériques. Cela implique de réduire la consommation énergétique, les déchets électroniques et de favoriser une utilisation plus réfléchie et durable des appareils et services numériques.

2 Pourquoi parler de sobriété numérique ?

Le numérique n’est pas aussi immatériel que l’on pourrait le croire et nécessite des ressources
importantes pour fabriquer nos terminaux et naviguer sur Internet. De plus, cette étape
d’utilisation présente une croissance fulgurante.

3 État des lieux

Smartphones, tablettes, ordinateurs… Les appareils numériques nous permettent aujourd’hui de
communiquer entre nous et de partager des informations en temps réel, tout cela en gagnant du
temps. Pour autant, le numérique pose des questions environnementales et peu d’utilisateurs
mesurent réellement les conséquences de l’usage important des appareils et services numériques.

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4 Le matériel : au cœur de la sobriété numérique

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5 Data détox : entre pollution numérique et sobriété

La numérisation accroît le volume et les échanges de données. Les
data centers, les routeurs, les serveurs ont besoin de beaucoup d’énergie
pour fonctionner. Pour limiter leur impact, il convient de limiter à la fois le
poids et le parcours des données.

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6 L’e-mail : un outil (in)dispensable pour réduire son empreinte

L’e-mail est un outil de communication utilisé quotidiennement dans les entreprises. Que ce soit pour des échanges internes et externes, il s’agit de notre premier réflexe pour diffuser une information.
Ce recours aux e-mails n’est pas sans incidence sur l’environnement, a fortiori lorsque son usage n’est plus maîtrisé.
Mais des pratiques simples existent pour limiter l’impact de nos échanges par e-mail. Bien que l’impact environnemental de l’e-mail puisse sembler minime à l’échelle de la DSI d’une entreprise, communiquer avec vos salariés sur ce sujet offre une première étape accessible pour promouvoir la sobriété numérique, compte tenu de notre utilisation quotidienne de cet outil.

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7 Y a-t-il des impressions sobres ?

L’impression est une fonction liée au numérique qui est un incontournable du travail. L’archivage a remplacé les impressions et de bonnes habitudes sont souvent prises pour réduire l’impact des impressions.
Il semble assez courant de se demander si l’impression est nécessaire. Le partage d’imprimantes, l’impression en recto verso et noir et blanc automatique, l’utilisation de papier recyclé ont permis de diminuer l’impact environnemental des impressions.
On peut encore progresser dans ses habitudes en enlevant les photos des documents imprimés, en diminuant les marges et en utilisant des polices plus sobres. Ainsi : Ecofont (-28% d’encre), Garamond (-24%), Ryman Eco (-33%), ou Century Gothic (-30%) pourraient être plus communément utilisées.

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8 Services numériques :

Il est essentiel de garder à l’esprit le choix de votre connexion lorsque vous prévoyez des réunions en ligne, car cela peut véritablement peser sur l’impact environnemental de ces rendez-vous. Opter pour une connexion fixe au lieu d’une mobile s’impose comme un choix nettement plus écoresponsable, contribuant à préserver notre planète.